(La version en français suit la version en anglais)

As we all know from this past week, football/soccer is all about money. Seriously, money is a very important factor in every sports business, and drives decision making.

With the third wave of the pandemic raging on in most of Canada at the same time as vaccination is taking steam, the subject of when fans will be allowed in the various CanPL teams’ stands is back as a discussion topic.

While we certainly can’t predict when (or if?) we will see fans in the stands, we can certainly say that fans in the stands are absolutely critical for both league and clubs in 2021.  The league will certainly try to find many ways to ensure fans are allowed in the stands.

Atlético Ottawa’s Strategic Partner/President Jeff Hunt clarified his position – and likely the league’s – earlier this year in an interview to the Ottawa Sun:

But I don’t think we’d start a season with no fans, without the certainty of fans eventually being let in. If we had absolute certainty we might play three or four games without fans and by Game 5, we knew we’d be able to have fans, yeah we might entertain that. When you can have a gathering of 5,000 people, then and only then will we be playing again as far as I’m concerned.

Jeff Hunt to Tim Baines, Ottawa Sun, February 24th, 2021

The reality is that fans in the stands represent important matchday revenues, which are absolutely critical to the CanPL’s bottom line.

Typical sports team revenues are three-fold: matchday (tickets, concessions), commercial (sponsors, merchandise) and broadcast revenues.

For example, the NHL heavily depends on matchday revenues, and so does the MLS. Although the top European football leagues don’t depend on them so much, it’s also no secret that the vast majority of lower level leagues are heavily reliant on matchday revenues. 

n the English pyramid, the dependence on matchday revenues increase drastically between the English Premier League and League Two (Fourth Division). In the latter, those revenues accounted for 53% of the total income in 2018-19, while still being dependent on 12% of solidarity payments, a sort of revenue sharing from the Premier League to lower division clubs.

Although we don’t have that same level of clarity for the CanPL, some fans have assessed in the past that matchday revenues account for approximately 60% of the total income

There’s only one club with financials being made publicly available, and that’s Valour FC, due to the community-owned nature of the Winnipeg Blue Bombers. As such, those numbers – extracted from the two last Blue Bombers Annual Reports – offer the only available benchmark to provide some sort of evidence-based analysis. Moreover, the two last public Blue Bombers Annual Reports (2019 and 2020) offer us the ability to compare a season with fans with a season without fans. 

From 2019 to 2020, Valour saw its revenues drop from $2,8 million to $770,000. This is a two million dollars revenue drop, or, if you prefer, a difference of 72% year to year. Note also that Valour revenues for that first year look a lot – although lower – like revenues from a League Two club from England.

As per the rest of the sports and soccer world, this 72% decrease probably also account for some reduction in sponsorship and broadcast dividends to the club, and last year’s shorter season.  

This generally means that the initial guess that 60% of total revenues came from matchday is generally accurate.  However, for the sake of this exercise, let’s put the matchday percentage at 65%.  From Valour’s first year (so, with fans), this represent an amount of $1.8 million, or if you want, an average of $130,000 per home game.

If we look at a club’s expenses, we know from the CanPL that a club will spend in between $1M and $1.2M in salary for players and staff.  This amount (lower band used for 2019) represented approximately a third of the expenses of Valour FC in 2019. Add to this travel, lodging on the road, front office salaries, and stadium operations. 

So we generally can expect that a full season will costs clubs approximately $3 million, of which more than half will be paid by matchday revenues.

In essence, this is why our very own Jeff Hunt was clear in articulating that there is likely no chance of seeing the CanPL play with no fans this year.

So, these matchday revenues – season tickets, matchday tickets, and concession sales – are CRITICAL to the CanPL. 

The league absolutely needs these revenues for its third season, and I am sure they will do anything to start a season in the right conditions, at the right time, as expressed by Jeff Hunt earlier this year.  


Comme nous l’avons vu cette semaine, le soccer est clairement à propos de l’argent. Mais sérieusement, l’argent est un facteur très important dans toutes les entreprises de sports, et est essentiel à la prise de décision.

Alors que la troisième vague de la pandémie fait rage au Canada en même temps que la vaccination prend son rythme, le sujet sur la présence des partisans dans les estrades revient comme sujet de discussion.

Bien que nous ne pouvons prédire le moment (ou si?) où nous allons voir des partisans au stade, nous pouvons certainement affirmer que la présence de partisans est critique pour la ligue et ses clubs en 2021.  La ligue tentera certainement de prendre tous les moyens afin que les fans soient admis dans les estrades.

Le partenaire stratégique et président de l’Atlético Ottawa, Jeff Hunt, a clarifié sa position – et certainement celle de la ligue, plus tôt cette année en entrevue au Ottawa Sun:

Mais je ne crois pas que nous commencions une saison dans un stade vide sans avoir la certitude que les fans seront éventuellement admis. Si nous avions une certitude absolue que nous pourrions jouer trois ou quatre matches sans fans, et qu’au cinquième match, nous pourrions avoir des fans, oui, nous pourrions considérer ceci. C’est seulement lorsque nous pourrons avoir un rassemblement de 5000 personnes que nous pourrons alors jouer.

Jeff Hunt à Tim Baines, Ottawa Sun, 24 février 2021

La réalité est simple: les partisans dans les estrades représente des revenus de jour de match important, et ces revenus sont absolument critiques pour les bénéfices net de la PLCan.

Les revenus d’équipes de sport typiques sont divisés en trois: revenus de jour de match (billets, concessions), commerciaux (commandites, marchandise) et revenus de diffusion.

Par exemple, des ligues comme la LNH et la MLS dépendent grandement des revenus de jour de match. Bien que les grandes ligues européennes de foot n’en dépendent pas tant, ce n’est pas un secret que la grande majorité des ligues de plus bas niveau en dépendent grandement.

Dans la pyramide du foot anglais, la dépendance envers les revenus de jour de match augmente drastiquement entre la Premier League et la League Two (4e division). Dans cette dernière, ces revenus ont compté pour 53% du total en 2018-2019, tout en étant dépendant des paiements de solidarité (pour 12% des revenus totaux), une sorte de partage des revenus de la Premier League envers les divisions inférieures.

Bien que nous n’ayons pas le même niveau de détails pour la PLCan, quelques partisans ont évalué, l’an dernier, que les revenus de jour de match comptaient pour environ 60% des revenus totaux.

Il n’y a qu’un club de PLCan pour lequel des informations financières sont disponibles, et c’est Valour FC, et ce, parce que les Blue Bombers de Winnipeg sont une organisation à but non-lucratif.  Pour cette raison, ces chiffres, extraits des rapports annuels des Blue Bombers, nous offrent le seul point de référence possible pour une analyse fondée.  De plus, les deux derniers rapports des Blue Bombers  (2019 et 2020) nous offrent la possibilité de comparer une saison avec fans versus une saison (écourtée) sans fans.

Entre 2019 et 2020, Valour a vu ses revenus fondre de 2,8 millions de dollars à 770 000$. C’est une baisse de revenus de deux millions, ou, si vous le préférez, une baisse de 72% en termes de revenus. Notez que les revenus de Valour ressemblent beaucoup, bien que plus bas, aux revenus d’une équipe type de League Two en Angleterre.

Comme pour le reste du monde du sport et du soccer, cette différence de 72% inclut très probablement une réduction en termes de commandites et de revenus de diffusion, tout en considérant la saison écourtée de la PLCan l’an dernier. 

Selon moi, ceci signifie très probablement que l’estimé initial de 60% des revenus totaux provenant des jours de matchs est sensiblement correct. Toutefois, seulement pour cet exercise, admettons que le pourcentage de revenus de jour de match est de 65%.  Ce pourcentage représente environ 1,8 million de dollars en termes de revenus pour la première années de Valour (donc, avec fans), ou bien, si vous le voulez, une moyenne de 130,000$ par match.

Si nous regardons du côté des dépenses, nous savons déjà qu’un club de PLCan va dépenser entre 1 et 1,2 million de dollars en salaires pour les joueurs et le staff. Ce montant représente donc le tiers des dépenses de Valour FC pour sa première année. Ajoutons à ce montant les dépenses de voyage, de logement sur la route, les salaires du deuxième étage et les opérations du stade. Nous pouvons donc estimer que les dépenses d’une saison complète pour un club coûtera environ 3 millions de dollars, et que donc environ un peu plus de la moitié doit provenir des revenus de jours de matchs.

Donc, il est clair que ces revenus de jour de match, que ce soit des billets de saison, des billets de match et des ventes des concessions, sont absolument CRITIQUES pour les équipes de PLCan.  

Cette ligue a besoin de ces revenus pour sa troisième saison, et je suis persuadé qu’ils feront tout en leur pouvoir pour commencer une saison avec fans dans les bonnes conditions et au bon moment, tel qu’exprimé par Jeff Hunt plus tôt cette année.

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